Réunion CSE extraordinaire
Plan de continuité d'activité
le 17 mars 2020
Nous avons une réunion CSE extraordinaire concernant les points suivant :
- Projet de Plan de Continuité d’Activité (PCA)
- Projet de recours à l’activité partielle du fait de la pandémie du coronavirus :
En fonction de l’évolution de la situation, l’entreprise pourrait être contrainte d’arrêter tout ou partiellement des services pour maintenir une activité minimale. Cela serait susceptible d’affecter nos deux sites, d’Andrézieux et St-Avold, dans des proportions qui ne peuvent pas être évaluées précisément à ce jour.
Le cas échéant, l’entreprise sollicitera le dispositif d’activité partielle (chômage partiel), lequel serait mis en place conformément aux dispositions légales et conventionnelles en vigueur.
- Projet Dunkerque
La réunion a été particulièrement difficile puisque le CSE a été séparé en trois groupe dans 3 salles différente et un élu en visioconférence de ST-Avold.
Pour commencer, le point Dunkerque a été reporté à une prochaine réunion vu la gravité de la situation concernant le COVID-19.
En suite la direction, n'a pas répondu à nos attentes concernant la mise en place d’un plan de suivi des activités associées à la dépollution de l’eau. Il était clair que la direction voulait faire tourner un maximum d’atelier, car elle n’a pas pu nous prouver que les productions en cours étaient exclusivement dédie aux traitements d’eau.
Nous avons signalé que malgré la communication de la direction les moyens mis en œuvre pour la sécurité des salariés n’étaient pas à la hauteur des attentes des salariés.
Aucunes garanties n’ont été apportées concernant les moyens mis en œuvre pour la sécurité, la santé, que se soit dans les ateliers ou dans les labos.
Par exemple nous avons déclaré que les salariés dans les ateliers partageaient le même clavier et la même souris mais n'était pas suffisament nettoyé par CONDAMIN.
Des salariés absents n’étaient pas remplacés alors que l’activité n’était pas réduite.
Le médecin a déclaré "qu’il comprenait que l’entreprise continue son activité mais elle doit se recentrer sur l’activité essentielle. Il a déclaré aussi que les consignes du Président Macron était de rompre la chaîne des contaminations en réduisant les contacts en restreignant le nombre de salariés sur le site".
Pour les 2 points seul la CFDT et la CGT ont voté contre les 2 plans.
Nous avons déclaré que la direction refuse toutes discutions, elle ne prend en compte la santé de ses salariés préférant continuer l’activité pour des raisons financières.
Sur le plan du chômage partiel, le vote à été favorable à l’unanimité.
Suite à cette situation nous avons demandé à la direction un inventaire des moyens mis à disposition des salariés (Nb de masques et cartouches) et nous fait un tour dans quelques ateliers.
Il a été évident que vu le manque d’information, nous étions forcés de faire un DGI (Danger Grave et Imminent). Une enquête s’en est suivi avec la direction et nous avons fait le tour des lieux qui nous semblait problématiques :
- La promiscuité dans les vestiaires et les salles de contrôle,
- l’ouverture des portes des vestiaires et des différents accès aux ateliers,
- le manque de savon et de gel hydroalcoolique dans les vestiaires
- pourquoi la R&D était toujours en fonction alors qu’elle n’a aucuns lien avec les priorités du PCA.
Le maintien de l’activité Générale aura pour conséquence d’augmenter le risque de contamination seule une activité réduite permettra de limiter celle-ci.
Suite à l’enquête et au blocage dû au DGI, nous avons proposé que la direction nous présente un plan de suivi de l’activité qui fasse tourner les activités uniquement axées sur la dépollution d’eau et que soit mis en place rapidement des actions concernant la mise à disposition massive de gant vinyle, de Gel hydroalcoolique, de savon pour l’ensemble des salariés.
La suite et la clôture de l’enquête aura lieu le mercredi 18 mars à 14h00.