Départ des Cortèges

à St Etienne : départ à 10 h 15 de la Gare de Châteaucreux pour arriver Place de l’Hôtel de Ville

Dans un communiqué intersyndical, six organisations (CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, Unsa) appellent à une nouvelle journée nationale, le 23 septembre.

Retrouvez la déclaration commune.


Contrairement aux « analyses des spécialistes » [1] qui annoncent déjà un recul social inéluctable et qu’il faudra bien contraint et forcé d’accepter de travailler en définitive jusqu’à 67 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Rien n’est joué !

Cela peut sembler paradoxal au XXI éme siècle, mais le gouvernement attends de voir tout simplement dans la rue comment se comporte le peuple Français. En conséquence, le 23 septembre nous devons être encore plus nombreux pour être visible et enttendu. Chacun d’entre nous ne peut pas compter sur la bonne volonté de son voisin pour défendre son propre droit à la retraite.
Chaque personne présente de bout en bout dans les cortèges comptera.

Oui, la grève à un coût, surtout lorsqu’on gagne uniquement le SMIC. Mais en finalité, si cette réforme passe dans sa forme actuelle, le coût pour chaque futur retraité que nous sommes sera incommensurablement plus grand lorsque nous seront enfin en droit de bénéficier de notre retraite à 67 ans.
Contrairement à 1993 (réforme Balladur [2]) ou l’un des leviers finalement choisi était le nombre de cotisation versée, cette fois le gouvernement frappe violemment sur les plus faibles d’entre nous, puisqu’il choisi le levier de l’âge de départ.
Par ce choix, il handicap mécaniquement ceux qui ont commencé à travailler tôt. En principe, ceux qui ont travaillé tôt ne bénéficient pas dans notre pays des postes de travail les plus agréables et les mieux rémunérés !

Nous vous invitons toutes et tous à nous rejoindre massivement le 23 septembre pour parvenir à faire échouer ce projet

 


[1] nous notons spécialistes entre guillemets car c’est ainsi qu’ils se nomment eux mêmes, en réalité il s’agit surtout de journalistes, d’économistes, de chef d’entreprises qui influent l’opinion public pour faire basculer le rapport de force en faveur du gouvernement actuel

[2] L’augmentation du nombre d’années de cotisation nécessaires à l’obtention d’une retraite à taux plein (40 ans de cotisation – 160 trimestres – au lieu de 37,5 ans auparavant soit 150 trimestres). Si un salarié n’atteint pas la durée de cotisation exigée, il lui est appliqué une décote s’il liquide sa pension avant ses 65 ans