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NAO 2017

Ça commence mal !

 

Depuis 2010, la direction refuse de donner un talon avec l’aval du délégué syndical CGC. Celui-ci ne négocie que pour une minorité de cadres, oubliant au passage tous ceux qui ont voté pour la CGC. D’ailleurs l’écart entre les cadres supérieurs (plus de 4700 €) et le reste des salariés n’a cessé de se creuser de façon excessive. La direction et la CGC, en refusant un talon, ont mis en place un système de pourcentage aberrant qui crée des inégalités salariales.

 

Estimation des propositions de la CGC
1 501 € 1 800 € 1 801 € 2 100 € 2 101 € 2 400 € 2 401 € 2 700 € 2 701 € 4 700 €
2,40% 2,05% 1,80% 1,60% 1,50%
36,02 € 43,20 € 36,92 € 43,05 € 37,82 € 43,20 € 38,42 € 43,20 € 40,52 € 70,50 €
Estimation des propositions de la direction
1 501 € 1 800 € 1 801 € 2 078 € 2 079 € 2 400 € 2 401 € 2 700 € 2 701 € 4 700 €
1,60% 1,20%
24,02 € 28,80 € 28,82 € 33,25 € 24,95 € 28,80 € 28,81 € 32,40 € 32,41 € 56,40 €



Les propositions basées sur l’inflation (0,8 %) sont malhonnêtes lorsqu’on voit la santé de SNF qui a dégagé 18 millions d’euros de bénéfices pour l’exercice 2016 et en prévoit autant cette année. Ces chiffres sont confortés par la bonne santé de SPCM avec 32M€ de bénéfices en 2015 sans rien produire. Pour info, selon les prévisions de la direction, il n’y aura pas de participation aux bénéfices l’année prochaine « grâce » à la loi Macron.

Il y a d’autres propositions malhonnêtes (demande UNSA) comme les tickets restaurants qui depuis des années sont revalorisés tous les 2 ans (voir commentaire NAO 2013).
Il en est de même pour la prise en charge à 85 % de la prévoyance et de la mutuelle où il n’a jamais été question de la limiter dans le temps (déjà négocié en NAO 2016).

La direction s’accorde le droit de rejeter différentes demandes sans que personne n’y trouve à redire : journée de solidarité, augmentation de la cotisation retraite supplémentaire, renégociation du CET, évolution de la prime d’ancienneté au-delà de 17 ans, etc. Tout cela sans explication.

 

Elle refuse toute demande concernant la réduction du temps de travail sous toutes ses formes, notamment les congés supplémentaires pour les salariés proches de la retraite, ou l’assouplissement du CET. C’est par pure idéologie que cette position est en contradiction avec les attentes de la société moderne.

La direction par ses propositions déçoit ses salariés.
Les salariés ne sont pas dupes, ils désirent une vraie reconnaissance.